Je travaille en tant que chargée d’affaires publiques et de communication chez ACE Energie, une start-up parisienne fondée en 2019, qui agit dans le domaine de la rénovation énergétique. ACE Énergie accompagne bailleurs sociaux, syndics de copropriété, industriels et professionnel·les de la rénovation à chaque étape de leurs projets d’efficacité énergétique. Elle dispose de deux activités principales :
Mon poste se scinde en deux activités:
J’ai été influencée par mon environnement géographique et familial. Dans ma famille, j’ai été éduquée à consommer en fonction de mes besoins, dans la sobriété. J’ai aussi eu la chance d’être beaucoup dans la nature, ce qui m’a toujours donné envie de la préserver.
Selon l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique (ONRE) 5 millions de logements français sont des passoires énergétiques, c'est-à-dire des logements particulièrement énergivores ; des bâtiments qui consomment énormément de chauffage et/ou sont très mal isolés. Cela représente 17% du parc de logements français.
L’enjeu principal du secteur de l’énergie est donc de réduire la consommation énergétique du résidentiel en France. Cela passe par la rénovation globale et performante du logement.
Un deuxième gros enjeu est la formation des professionnel·les sur toutes ces problématiques. Le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre, la rénovation énergétique est de ce fait un axe prioritaire pour contribuer à l’accélération de la transition écologique.
La première est sans aucun doute, la capacité à se mettre à la place des autres, à comprendre les besoins de nos client·es. Je dois produire des contenus adaptés à tout type de public et surtout, à un public qui n’a pas de connaissances dans le secteur énergétique.
La deuxième est l'habileté à travailler en équipe. Je recueille les besoins rédactionnels spécifiques de mes collègues pour pouvoir produire du contenu pour ou avec elles et eux. J’ai donc besoin de cerner leurs problématiques.
La troisième compétence, mais pas des moindres : maîtrise des outils numériques. Les formats à produire sont différents en fonction des canaux de communication utilisés. Je dois adapter mes contenus tout en restant dans le qualitatif. Notre politique est d’apporter une valeur ajoutée pour notre auditoire.
Mon grand challenge professionnel pour cette année est la sensibilisation !
En interne, j'aimerais que toutes les fonctions montent en compétences sur la transition énergétique, un défi pour environ 40 personnes.
En externe, j’aimerais que l’on touche des personnes en dehors de notre réseau. Aujourd’hui, il est constitué en majeure partie de professionnels de CEE, d’industriel·les et d’acheteurs et acheteuses d’énergie. J’ai vraiment envie que l’on embarque un maximum de particulier·es et professionnel·les sur l’importance de la transition énergétique.
J’ai un master stratégies territoriales et urbaines (STU) de Sciences Po. J’ai été formée à élaborer et conduire des politiques publiques. Avec la volonté de travailler dans la transition écologique, j’ai effectué mon stage de fin d’étude chez un promoteur immobilier où j’ai travaillé sur l’économie circulaire dans le secteur du bâtiment. Ensuite, j’ai consulté le forum carrière de mon école et j’ai découvert l’annonce d’ACE Énergie. Une belle opportunité de combiner ma formation, mon appétence pour la transition écologique et d’opérer dans un secteur connexe au secteur du bâtiment.
Choisir, c’est renoncer. Pour identifier ce que l’on veut faire, il faut savoir fermer des portes. Dans la transition écologique, il y a une multitude de domaines différents. Malheureusement, il est impossible d’agir sur tous les fronts. Ce qui est important à retenir, c’est que le choix que l’on fera sera le bon, mais aussi, que l’on forme un tout et que d’autres travaillent sur les autres problématiques.
J’ai trouvé très intéressant le livre de Timothée Parrique intitulé Ralentir ou périr : l'économie de la décroissance. Il propose une autre voie et c’est le bon moment. La décroissance n’est plus forcément perçue comme un phénomène négatif, mais de plus en plus comme une solution positive.
Je lis aussi beaucoup les articles de Bon Pote dans le métro. Je peux les partager à mes ami·es, ils sont très accessibles pour des personnes qui souhaitent se renseigner sur la transition écologique.
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