Permettre aux jeunes de mettre un pied dans le monde de l’entreprise de manière innovante, ludique, et engagée, dans le secteur du développement durable et/ou du digital, c’est le travail qu’a choisi de faire Mélissa !
Elle occupe le poste de Chargée de Projet dans l’association IMS Luxembourg et nous a accordé du temps pour nous présenter ses missions !
Bonjour, je m’appelle Mélissa Strauss et je suis chargée de projet pour l’association IMS Luxembourg (Inspiring More Sustainability).
L’objectif de l’association est d’encourager les entreprises du Luxembourg à s’engager sur les piliers de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), en montant avec elles des projets concrets pour passer à l’action.
Les projets d’IMS abordent différents enjeux :
L’association existe depuis 15 ans et compte près de 200 entreprises membres, ce qui représente 17 % de la masse salariale luxembourgeoise.
Au sein de cette association, je m’occupe du projet Digital Challenge sur le pilier People qui concernent les jeunes. Mon travail consiste à permettre aux jeunes de mettre un pied dans le monde du travail de manière innovante, ludique et engagée. Au sein de l’entreprise d’accueil, ces jeunes doivent alors répondre à un challenge lié au développement durable et/ou au digital.
J’ai eu un déclic quand j’étais étudiante. En passant à côté d’un cirque, j’ai vu des animaux attachés en bord de route, et ça a été la goutte d’eau. Je suis devenue végétarienne, puis végane et j’ai fait le choix de m’engager professionnellement dans des structures proches de mes valeurs. Après une première expérience en association quand j’étais en alternance en master, puis en entreprise engagée à la fin de mes études, j’ai compris que le travail en association était celui qui me correspondait le mieux.
“Je me souviens d’une statistique qui m’a marquée : 11 % de la population mondiale, n’a pas accès à l’eau potable mais il faut 1 500 litres d’eau pour produire un steak de vache.”
Déconstruire les clichés qu’on peut avoir sur les « Jeunes » ou la « Génération Z ».
Notre objectif est de montrer aux entreprises que « oui !« , les jeunes veulent travailler et s’investir dans leur emploi, mais les critères à l’embauche sont différents des générations précédentes : la recherche de sens et de valeurs dans le métier, passe parfois au-dessus des attentes salariales. En revanche, la recherche de flexibilité est essentielle.
“Selon le rapport ThriveMap, 73% des salariés de la génération Z ont quitté un emploi qui ne correspondait pas à leurs attentes, soit 3 jeunes sur 4, contre 48 % des salariés de la génération précédente.
Le digital challenge est un projet qui dure depuis janvier et qui s’arrêtera à la fin décembre. Mon objectif est de trouver une suite pertinente et finançable à ce projet pour les jeunes.
Et au-delà, mon objectif est de mobiliser un maximum d’entreprises pour qu’elles participent à ces initiatives de façon plus durable.
Je me permets de formuler cette question à l’envers. Il y a beaucoup de personnes de mon entourage qui m’ont souhaité de trouver un emploi sécurisant, avec un bon salaire, etc. Je pense qu’une des meilleures choses que j’ai faite a été de prendre des risques et de ne pas renoncer à mes valeurs. J’ai fini par trouver un emploi qui aujourd’hui me satisfait pleinement !
Le magazine Oblik – Génération No Future ? 50 raisons pour les jeunes de ne pas désespérer. Une BD qui parle des jeunes et leur relation, entre autres, avec les questions environnementales. Tout est chiffré et illustré donc c’est très facile à lire !
Envie de poser d’autres questions à Mélissa sur son métier ? Écrivez-lui ici !
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