Audrey, responsable RSE et communication pour la coopérative Prospérité Fermière – Ingredia

Passionnée par l’agriculture et le développement durable, Audrey a fait le choix de rejoindre la coopérative Prospérité Fermière – Ingredia en tant que responsable RSE et communication.

En lien direct avec les producteurs et productrices laitiers, Audrey les accompagne vers des démarches et pratiques bas-carbone 👏

Enfile tes bottes et viens découvrir plus en détail le métier d’Audrey ⬇️

Salut Audrey, est-ce que tu peux nous présenter ton métier et ton entreprise !

Hello, moi, c’est Audrey, et je travaille au sein de la coopérative Prospérité Fermière Ingredia : site industriel spécialisé dans les ingrédients à base de lait. Nous sommes une vingtaine de personnes rattachée au groupe Ingredia. Cette coopérative laitière regroupe des producteurs et productrices de lait qui ont décidé de s’associer pour mieux valoriser le lait produit dans leurs exploitations agricoles.

Dans mon travail, je mets en place, je suis et je développe des démarches en lien avec la transition agroécologique. J’aide à la mise en place de pratiques plus vertueuses pour l’environnement : je travaille sur le développement d’une alimentation pour les bovins plus locale et sans OGM, sur la réduction des engrais, et sur une meilleure valorisation de la production d’herbe et foin.

Au sein du groupe, je m’occupe de la mise en place des démarches RSE, et au niveau de la coopérative, de leur application. Je suis donc en lien constant avec les producteurs et productrices.

Je suis consciente qu’il s’agit d’un secteur critiqué pour son impact environnemental, mais il y a plein de défis à relever, et c’est d’autant plus motivant !

Pourquoi as-tu décidé de t’engager dans la transition écologique ? Quel a été le déclic ?

Ça s’est fait petit à petit. J’ai toujours été sensible à la nature et aux animaux. Mes parents étaient (et sont) très portés sur ces questions, et forcément ça m’a inspiré !

Après mon bac, je me suis d’abord orientée vers une classe préparatoire BCPST dans l’objectif d’être vétérinaire. Puis j’ai changé de voie en rejoignant l’école JUNIA ISA Lille, où il est possible d’étudier les défis environnementaux dès la Licence 1. Ça m’a tout de suite convaincue !

« Lors d’un stage en exploitation agricole, j’ai un déclic : travailler avec le vivant, au plus près des producteurs et des animaux, sur les questions de développement durable, c’était ce que je voulais faire".

Quels sont les enjeux principaux de ton secteur ?

« Les émissions de GES (gaz à effet de serre) de la filière laitière représentent environ 6% des émissions de gaz à effet de serre selon Caroline Le Poultier, directrice du CNIEL".

L’objectif de la filière est donc de réduire ces émissions tout en renforçant les contributions positives de l’élevage laitier : maintien des prairies, préservation de la biodiversité, stockage carbone, etc. et en s’alignant sur le respect des conditions sociales des producteurs et productrices agricoles.

Tu utilises quelles compétences pour contribuer au développement positif de ta structure ?

  • L’écoute : il faut se mettre à la place des producteurs et productrices pour mieux les comprendre et leur faire passer un message et pour cela, la première chose à faire, c’est d’écouter !
  • La vision globale et périphérique : il est important d’arriver à se projeter, de faire des perspectives, et d’être à l’aise sur beaucoup de sujets environnementaux et sur les innovations du secteur agricole.
  • Le Leadership : je suis le pont entre le groupe Ingredia et les membres de la coopérative; le premier maillon de la chaîne. Il faut savoir impulser le changement auprès des salarié·es du groupe et des producteurs et productrices.

Dis-nous ton challenge professionnel pour cette année !

Je suis en contact quotidiennement avec les producteurs et productrices laitiers de la coopérative. J’aimerais réussir à mieux trouver comment les motiver à adopter des nouvelles pratiques plus en accord avec nos objectifs environnementaux. On les a tellement poussés et accompagnés à adopter des pratiques agricoles pour augmenter leur rendement en utilisant beaucoup d’engrais par exemple il y a 40 ans. C’est très difficile aujourd’hui de leur dire que leurs pratiques, leurs ressources et globalement toutes leurs habitudes ne sont pas toutes alignées sur les demandes sociétales ou ne sont pas en accord avec les enjeux environnementaux actuels. De plus, l’un des défis majeurs de l’agriculture, est de réduire leurs impacts environnementaux, tout en respectant les droits sociaux et un revenu décent pour des agriculteurs et agricultrices.

Le meilleur conseil qu’on ne t’ait jamais donné ?

Qui ne tente rien, n’a rien ! Essaye ! De toute façon, il faut tester, même si on a un doute, ce n’est pas grave, il y a toujours moyens de rebondir !

Une ressource à nous partager ?

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